Les fédérations Pro-JeuneS et CIDJ cosignent une carte blanche…

Conscient·e·s de la situation et partageant les mêmes inquiétudes, Pro-JeuneS a proposé au CIDJ de faire une carte blanche commune au 2 fédérations. Infor Jeunes Laeken a également rejoint cette initiative. Lire l’article sur le site levif.be

« Et pourtant, elle tourne ! » aurait dit Galilée, évoquant la rotation terrestre, à ceux qui refusaient d’y croire. Ce qui était une hérésie au XVIIe siècle s’est progressivement imposé comme une évidence. Même si, à cette époque de grande confusion, il convient parfois encore de le rappeler à quelques obscurantistes ou conspirationnistes qui se seraient bien vus censurer Galilée il y a quatre siècles. Cette expression pourrait convenir à l’école d’aujourd’hui. Et pourtant, elle tourne !
Même si elle n’arrive pas à gommer les inégalités existantes dans notre société, elle permet à différents publics de se côtoyer et parfois aux plus précarisés d’entre eux d’emprunter le salutaire ascenseur social.
Et pourtant, elle tourne ! Même si elle peine à contrecarrer la diffusion des fake news amplifiée par les nouvelles technologies, elle donne les bases d’un esprit critique qui permet d’outiller un minimum les citoyens de demain pour y faire face. Et pourtant, elle tourne ! Même dans cette funeste période où nous sommes contraint·e·s de réduire drastiquement nos contacts, elle offre la possibilité aux élèves de maintenir un peu de lien social et de préserver des amitiés voire des amours naissants.

Outre les décisions sanitaires que la propagation du Covid-19 nous impose, il est important d’aller vers un état d’urgence sociétal pour soutenir l’école. Tant la continuité pédagogique que le bien-être de nos enfants doivent être garantis. La décision de l’autorité publique de maintenir le plus possible les écoles ouvertes doit perdurer. Bien sûr, il importe plus que jamais de respecter les protocoles sanitaires mais une offre d’enseignement doit impérativement être maintenue. Il faut également trouver les moyens de soutenir les enseignants, particulièrement éprouvés depuis la rentrée par leurs conditions de travail et les risques pris pour leur santé. Une forme de solidarité pourrait se concrétiser à travers une alliance entre les éducations formelle et non formelle. Dans le contexte que nous connaissons, on pourrait imaginer d’intensifier les partenariats existants entre l’école et le monde associatif. Celui-ci est en capacité de prendre en charge certaines animations pour suppléer les absences liées à la situation sanitaire ou les réunions des équipes pédagogiques pour se conformer à la pléthore de directives visant à organiser l’école en ces temps de crise. Cela permettrait aux élèves d’accéder à des apprentissages complémentaires et aux animateurs·trices de pouvoir soutenir le nécessaire effort de la collectivité pour préserver le cadre scolaire. C’est également un moyen de soutenir des parents qui, avec le télétravail redevenu la norme, ont du mal à combiner harmonieusement vie de famille et activité professionnelle.

Dans le même ordre d’idées, le maintien de l’accueil extra-scolaire durant les vacances de Toussaint est essentiel. Différentes Organisations de Jeunesse sont en train de mettre en place le cadre exigé à la réalisation des activités en conformité avec les protocoles sanitaires désormais en vigueur. Il est primordial de soutenir les professionnel·le·s et les bénévoles qui sont en première ligne pour œuvrer à l’émancipation des enfants tout en préservant leur santé.

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