PrETs – Précarités Étudiantes en Transitions

Depuis octobre 2024, le CIDJ participe au projet Précarités Étudiantes en TransitionS (PRETS).
Financé par Innoviris, ce projet vise à mieux comprendre les liens entre le système d’enseignement supérieur bruxellois et les situations de précarité vécues par les étudiant·es, dans la perspective d’une innovation sociale durable.


Une communauté de recherche engagée

Trois structures portent le projet PRETS :

Cette recherche associe également quatre étudiant·es en situation de précarité, afin d’intégrer leur expérience au cœur du processus.

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Une démarche participative

Le projet repose sur une recherche participative : les personnes concernées prennent part à chaque étape de la réflexion.
Cette approche favorise une meilleure compréhension des enjeux et garantit des résultats concrets et adaptés.

En 2023 déjà, le CBCS et Le Forum avaient mené des recherches exploratoires sur la précarité étudiante.
Un comité d’accompagnement, mis en place par Le Forum, a ensuite intégré le CIDJ au projet.
Toutes trois ont alors partagé un constat commun : la précarité étudiante est une problématique complexe, qui appelle une réponse structurelle et collective.


La phase de co-problématisation

Depuis octobre 2024, PrETs est entré dans une phase de co-problématisation.
L’objectif est de dégager une problématique claire, pertinente et accessible.
Pour cela, le projet mobilise les savoirs et les expériences :

  • des membres du consortium,
  • des étudiant·es,
  • et de nombreux acteur·rices rencontrés lors d’ateliers participatifs, d’entretiens et de rencontres.

Cette étape prépare une potentielle recherche approfondie en 2026 et vise à renforcer les liens entre les acteur·rices de changement, c’est-à-dire les individus et organisations capables d’agir sur les précarités étudiantes.


Une compréhension systémique

Le projet dépasse une vision limitée de la précarité étudiante, qui la réduit souvent à quelques déterminants isolés (financiers, sociaux ou pédagogiques).
Au contraire, PrETs adopte une lecture dynamique et transdisciplinaire.

Il analyse les dimensions politiques, institutionnelles, pédagogiques et sociales qui influencent l’expérience académique.
La précarité est donc envisagée à partir de l’organisation même de l’enseignement supérieur, pour comprendre :

  • comment et pourquoi ce système a évolué,
  • et comment il impacte directement la vie quotidienne et le parcours des étudiant·es.
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